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Tout ce que Luc Saul touche se transforme en hit. Celui qui évolue sous le pseudonyme Lukay a multiplié les collaborations au cours des dernières années, donnant naissance à plusieurs succès qui ont traversé nos frontières. Le temps est venu pour lui de travailler sur son propre album, qui pourrait voir le jour dès l’automne. On peut affirmer sans se tromper que le jeune homme possède un réel don pour se faire des alliés de taille dans l’industrie de la musique, mais aussi pour donner naissance à des tubes qui résonnent dans toutes les radios.

C’est à lui que l’on doit le succès international « Yalla Habibi » de Karl Wolf, paru sur l’album Nighlife, certifié disque d’or. C’est aussi lui qui a prêté son talent à « 80’s Baby », toujours interprétée par Wolf, nommée dans la catégorie meilleure chanson R&B de l’année aux Junos en 2011. Il y a quelques mois, il était mandaté par Warner Canada afin d’offrir une version francophone de l’extrait « Shut Up And Dance » de Victoria Duffield. Le titre a atteint les sommets des palmarès radiophoniques. En fait, on ne compte plus ses collaborations, qui l’ont mené à travailler avec notamment la boîte américaine Dark Child (Michael Jackson, Beyoncé, Madonna) et Will Barker (NSync, Backstreet Boyz). Tout ça avant même d’atteindre la mi-vingtaine!

Mais d’où vient Lukay, au juste? « Je suis né à Montréal, mais j’en suis parti à l’âge de dix ans. J’ai grandi en Floride, puis j’ai déménagé à Los Angeles, avant d’aller à Atlanta. Je suis revenu à Montréal en 2008 pour m’y installer. En fait, j’étais déjà venu en 2006 à la demande de Karl Wolf, qui voulait travailler avec moi. Je suis ensuite resté, » résume-t-il. Pas de doute, malgré qu’il ne soit âgé que de 24 ans, il est maintenant mûr pour mener une carrière solo. Et comme il fallait s’y attendre, le premier extrait de l’album à venir sous l’étiquette EMI, « I’m In Love With Music », a atteint le top 10 BDS québécois et s’y est maintenu durant dix semaines consécutives.

Cette chanson représente d’ailleurs à merveille la philosophie de l’artiste, qui vit littéralement pour la musique depuis son enfance. « Je viens d’une grande famille de musiciens. Mon père était maestro dans une chorale et quand j’étais bébé, je pouvais déjà réciter le do ré mi fa sol la si do ! Durant mon enfance, à l’église, je jouais de la basse, puis je suis passé au piano et à la batterie. J’écoutais beaucoup de Michael Jackson, de Boyz II Men, de Stevie Wonder et de Brandy, » relate-t-il.

Le rêve
Luc Saul a toujours eu l’intention de vivre de son art, que ce soit en composant pour ses pairs ou encore en livrant lui même ses chansons. Aujourd’hui, il caresse toujours les mêmes objectifs. Même s’il s’apprête à lancer un premier disque solo, il désire poursuivre son travail de collaborateur. « Être un artiste, c’est un rêve, tandis qu’écrire, c’est une passion. J’aime les deux. Pour moi, c’est naturel d’écrire des chansons et ceux qui les entendent veulent les chanter, » dit-il.

Mais chose certaine, il est maintenant mûr pour sortir de l’ombre. Savoir qu’il est en mesure de composer des tubes n’a fait que lui inspirer confiance. « Le disque d’or de Karl Wolf et ma nomination aux Junos m’ont donné un bon boost! Je suis plus confiant d’obtenir du succès. J’ai vu ce que cela pouvait donner avec les autres et je sais que je vais écrire ce qu’il y a de mieux pour moi. Mon premier simple a tellement connu de succès ici que des maisons de disques aux États-Unis, en Asie et en Europe sont déjà intéressées. Nous allons pousser pour sortir l’album dans d’autres marchés, » avance-t-il avec assurance.

Sur scène et chez les disquaires
Le plan de Lukay pour les prochains mois est fort simple. Il veut donner des spectacles et lancer son premier album, dont l’enregistrement va bon train. « On pense sortir l’album à l’automne. D’ici là, on va sûrement lancer un deuxième extrait, probablement en mars. Je veux aussi donner plus de shows. J’en ai eu deux dans des clubs avec un DJ avant les fêtes et c’était malade ! Je veux maintenant en faire beaucoup plus, notamment en région, afin de montrer mon visage aux gens, » mentionne-t-il.

Ajoutons à cela plusieurs autres collaborations à venir et plus de compositions en français. « Je reçois des commentaires de gens disant qu’ils aiment ma façon de chanter en français et que je devrais y aller à fond. J’aimerais que la majorité de mes chansons aient une version francophone, ou même enregistrer un album au complet en français, » envisage Lukay. Du pain sur la planche !